Alaska juin 2010, un territoire 5 fois grand comme la France avec seulement 600000 habitants, quelques grandes routes goudronnées, plus quelques routes non goudronnées, l’essentiel du pays accessible seulement en hydravion; pas d’habitation dans les campagne; si l’on voit un chemin, ce sont les animaux qui l’ont tracé.
Les américains appellent ce pays « The Last Frontier »: ce que l’ont ressent c’est effectivement que l’on entre dans le territoire de la nature et des animaux,
l’homme n’est plus chez lui,
cette planète dans laquelle nous tentons de pénétrer ne nous appartient plus
la cabane et la tombe du vieux chercheur d’or, le captain Fred qui nous fit découvrir notre premier iceberg et les baleines à bosse, les orques en famille, la route de Paxton sur 200 miles sans âme qui vive, hormis le petit motel qui réparait les crevaisons, la neige qui nous chasse à 5h du matin, les animaux invisibles dont la présence pèse tant, Valdez détruite par le tremblement de terre de 1964 et reconstruite juste un peu plus loin, …à peine plus loin,
dans un pays où tout est marqué du passé, abandonné à la nature si puissante et si indifférente