En 2000, à l’orée du siècle, dans les montagnes au Nord de Lhassa, après quelques difficultés pour faire grimper le camion, nous rencontrons enfin une ferme isolée dont les habitants de toute génération nous accueillent avec une grande curiosité. Comme pour tous les nomades et éleveurs tibétains, ceux-ci ramassent précieusement les bouses de yaks, les font sécher, et s’en servent pour alimenter le feu tout au long de l’année
Le village de Damxung, sur la route principale, commence à intéresser les Chinois, quelques constructions le prouvent. Un petit marché encore typique s’y tient tous les jours, attirant les nomades alentour
Nous nous engageons sur la route du Lac Namtso, après le passage d’un col à 5200m, d’où l’on aperçoit pour la première fois le Lac,
dans l’immense plaine avant d’arriver, nous croisons quelques enfants gardant les troupeaux de yaks
Le Lac NamTso à 4718m d’altitude, est le plus haut grand lac salé du monde (70km de long sur 30km de large), entouré de sommets à 7000m, il est évidemment un des quatre lacs sacrés du bouddhisme tibétain
Un sommaire petit lieu d’accueil nous permet d’y passer la nuit auprès des nomades vivant sur les rives, nous y rencontrons aussi un ermite qui nous sert de guide, ainsi qu’une jeune nonne vivant spartiatement dans une grotte
La soudaine arrivée de l’hiver, par une abondante chute de neige nous oblige à prendre expressément la route du retour
En chemin nous campons près d’un nomade guidant son troupeau par des jets de pierre à l’aide d’une fronde